Pour essayer de mettre fin à la crise politique qui secoue le Kirghizistan (Asie centrale) après des élections législatives controversées, le président Sooronbaï Jeenbekov serait prêt à quitter son poste. Il l’a déclaré tôt ce vendredi 9 octobre.
Cette semaine, de violentes manifestations ont eu lieu au Kirghizistan après les élections législatives du dimanche 4 octobre, qui ont été remportées par deux partis proches du chef de l’Etat. Les autorités ont décidé d’invalider les résultats du scrutin, mais les tensions ne se sont pas apaisées, rapportent les médias.
Le président Sooronbaï Jeenbekov avait indiqué en début de semaine que sa démission n’était "pas à l’ordre du jour" et que des négociations étaient en cours avec différents groupes politiques. Le chef de d’Etat était cependant sous pression pour trouver une issue à la crise politique qui secoue le pays.
Mais tôt ce vendredi, le dirigeant s’est dit "prêt à démissionner" dans un communiqué publié sur son site internet. "Je suis prêt à quitter le poste de président de la République kirghize lorsque des autorités exécutives légitimes auront été approuvées et que nous serons de retour sur la voie de la légalité", a-t-il déclaré.
Sooronbaï Jeenbekov a souligné que sa démission interviendrait lorsqu’une date sera fixée pour de nouvelles élections. Des manifestations sont toutefois encore prévues ce vendredi. Il pourrait même y avoir un risque de violents affrontements entre factions, selon Le Figaro.
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