Le président iranien Hassan Rohani s’est exprimé ce mercredi en conseil des ministres au sujet du "meurtre odieux" du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.
La disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi reste au cœur de l’actualité internationale. Dans une allocution retransmise par la télévision d’État iranienne ce mercredi, le président iranien Hassan Rohani a fait allusion à une intervention américaine dans cette affaire. "Je ne pense pas qu’un pays ose faire une telle chose sans le soutien des États-Unis", a-t-il déclaré. La mort de ce journaliste saoudien, tué le 2 octobre au consulat saoudien à Istanbul, a suscité une vague de scandale internationale contre l’Arabie saoudite, grand rival de l’Iran.
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Avant la mort de Jamal Khashoggi, un tel crime en bande organisée ne pouvait se produire, selon Hassan Rohani. "Qu’un crime ou un meurtre soit commis dans l’ombre, c’est une possibilité, mais qu’une institution en vienne à planifier un meurtre odieux, c’est un problème très important", a renchéri le président iranien sur le récit du Journal de Montréal. Selon toujours le président iranien, le groupe tribal qui dirige l’Arabie saoudite possède une marge de sécurité ayant pour but de compter sur les États-Unis. "C’est cette superpuissance qui les soutient", a-t-il martelé sans jamais prononcer le nom de Jamal Khashoggi. En revanche, il a parlé d’un "journaliste critique".