Une analyse menée par 17 rédactions a révélé qu’au moins 180 journalistes, 600 hommes et femmes politiques, 85 militants des droits humains, ou encore 65 chefs d’entreprise ont été espionnés par le logiciel israélien Pegasus.
La société israélienne NSO Group a mis au point le logiciel d’espionnage Pegasus capable de s’introduire dans un smartphone. Une enquête publiée dimanche par plusieurs médias a révélé que des militants des droits humains, des journalistes ainsi que des opposants du monde entier ont été visés. Sur la liste établie en 2016 et consultée par les organisations Forbidden Stories et Amnesty International figurent 50 000 numéros de téléphone que sélectionnés en vue d’une surveillance potentielle. Elle inclut les numéros d’au moins 180 journalistes, 600 hommes et femmes politiques, 85 militants des droits humains, ou encore 65 chefs d’entreprise, rapporte 20 Minutes confirmant une analyse menée par 17 rédactions.
Le logiciel israélien Pegasus est capable de récupérer les messages, photos et contacts, et peut même écouter les appels de son propriétaire. Des correspondants étrangers de plusieurs grands médias, dont le Wall Street Journal, CNN, France 24, El País, ou l’AFP apparaissent sur la liste des personnes espionnées. Le numéro de Cecilio Pineda Birto, journaliste mexicain abattu quelques semaines après son apparition sur ce document se trouve sur la liste. Celle-ci comprend également ceux des femmes proches du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, assassiné en 2018. D’autres noms de personnalités espionnées seront connus dans les prochains jours à la suite d’une enquête réalisée par le consortium de médias comme Le Monde, The Guardian, et The Washington Post.
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