D’après un responsable américain, le Hamas a saboté la prolongation du cessez-le-feu à Gaza pour empêcher des femmes, victimes de viol, de révéler les circonstances de leur détention….
Ce responsable américain indique que le renouvellement de la trêve à Gaza a échoué en raison du refus du Hamas, suspecté de violences sexuelles pendant son assaut en octobre, d’autoriser les femmes otages à témoigner. Israël avait suspendu son offensive dans le cadre d’un accord pour libérer des otages, mais a repris ses opérations car le Hamas n’a pas libéré toutes les détenues.
"Il semble que l’une des raisons pour lesquelles ils ne veulent pas libérer des femmes qu’ils retiennent en otage et que cette pause a volé en éclats, c’est qu’ils ne veulent pas que ces femmes racontent ce qui leur est arrivé pendant leur détention", a dit à la presse Matthew Miller, porte-parole du département d’État, rapportent les médias français comme Le Figaro.
> À lire aussi : Conflit israélo-palestinien : "Le Hamas n’a pas respecté la trêve qui avait été négociée"
La police israélienne indique qu’elle enquête sur des allégations de violences sexuelles perpétrées par des membres du Hamas le 7 octobre, incluant des viols en réunion et des mutilations de cadavres. Plus de 1500 témoignages choquants ont été recueillis jusqu’à présent, avec des descriptions de filles déshabillées au-dessus et au-dessous de la taille, ainsi que des récits de viol collectif, mutilation et meurtre d’une jeune femme, selon une policière qui s’est exprimée devant le Parlement israélien la semaine dernière.
Le Hamas a réfuté ces allégations, les qualifiant de mensonges. Le porte-parole américain a choisi de ne pas fournir plus de détails en raison de la sensibilité de la question, mais a affirmé que les États-Unis n’avaient "aucune raison de douter" des informations sur les violences sexuelles attribuées au Hamas.
> Toute l’actualité internationale sur LINFO.re