Le mouvement islamiste palestinien qui dirige la bande de Gaza, a récemment déclaré être ouvert à un accord avec Israël. Cette annonce intervient quelques jours après l’entrée en vigueur d’un accord de trêve au Liban.
Alors que le conflit au Moyen-Orient continue de faire rage, une lueur d’espoir apparaît.
Un haut responsable du Hamas a salué le cessez-le-feu conclu au Liban. Il a affirmé que le mouvement était prêt à entamer des négociations similaires pour mettre fin aux hostilités à Gaza. "Le Hamas est prêt à un accord de cessez-le-feu et à un accord sérieux pour échanger des prisonniers", a-t-il indiqué à la presse. Cette déclaration constitue une avancée notable dans un contexte de tensions extrêmes. Le membre du bureau politique de l’organisation se dit également disposé à négocier un échange de prisonniers avec Israël.
Le conflit a éclaté le 7 octobre dernier après une attaque surprise lancée par le Hamas contre Israël. Les affrontements ont causé la mort de plus de 1200 personnes côté israélien, principalement des civils. Par ailleurs, 251 israéliens ont été enlevés ce jour-là, dont 97 restent otages en Palestine. Parmi ces derniers, 34 ont été déclarés morts par l’armée israélienne.
Depuis le début des affrontements, 44 000 Palestiniens ont perdu la vie selon les autorités de Gaza. Le bilan humain est lourd. La majorité des victimes sont des civils, un constat confirmé par des sources onusiennes.
Une trêve avait déjà été observée en novembre 2023, permettant la libération d’une partie des otages. Elle avait permis le retour de plus de 100 otages israéliens en échange de prisonniers palestiniens. Par la suite, sept autres personnes retenues en captivité ont retrouvé la liberté grâce à des opérations menées par l’armée israélienne.
Cependant, les hostilités ont rapidement repris. Cette nouvelle déclaration du Hamas pourrait donc ouvrir la voie à des négociations plus approfondies et à une solution durable au conflit.