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Ces femmes recrutées dans les prisons russes pourront aller combattre en Ukraine comme "snipers" ou "saboteuses".
L’organisation paramilitaire Wagner compte recruter des femmes détenues dans les prisons russes et de les envoyer combattre en Ukraine.
Son chef Evguéni Prigojine a fait cette déclaration mercredi 21 décembre, rapporte BFMTV. Ces femmes seront envoyées en guerre comme infirmières ou opératrices, mais aussi dans des groupes de saboteurs ou dans des équipes de snipers.
"On sait tous que cela s’est déjà fait massivement", a précisé Evguéni Prigojine qui a fait manifestement allusion aux femmes tireuses d’élite et à celles présentes dans les groupes de partisans qui ont combattu pendant la Seconde guerre mondiale. A cette époque, elles étaient mises en avant par la propagande soviétique. "Nous travaillons en ce sens. Il y a des résistances, mais je pense qu’on en viendra à bout", a renchéri le chef, cité par son service de presse sur Telegram.
Le chef du groupe Wagner a réagi à un message d’un élu russe de l’Oural. Ce dernier a affirmé que des femmes détenues dans une prison de la ville de Nijni Taguil lui ont demandé d’être envoyées sur le front ukrainien pour aider l’armée russe.
A noter que Wagner a déjà utilisé cette stratégie en faisant la même chose avec des hommes. Cette organisation paramilitaire est suspectée d’avoir recruté en masse des hommes détenus dans les prisons russes. Elle les a envoyés combattre en première ligne en Ukraine contre la promesse d’une remise de peine et d’émoluments attractifs.
Wagner est accusé de servir dans l’ombre les intérêts du régime du président russe Vladimir Poutine depuis 2014. Il est soupçonné de commettre plusieurs exactions dans des zones de conflits, notamment en Syrie et dans des pays africains.
Après des années de déni, Evguéni Prigojine, 61 ans, a reconnu en septembre avoir fondé ce groupe et opère désormais à visage découvert en Russie.
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