Le fondateur de Foxconn se présente comme candidat à la présidentielle à Taïwan

Le scrutin prévu en janvier 2024

Le fondateur de Foxconn et milliardaire Terry Gou a fait part lundi 28 août de sa décision de se porter candidat à l’élection présidentielle de Taïwan en tant qu’indépendant. Agé de 72 ans, il affiche depuis des années ses ambiitons présidentielles. « J’ai décidé de participer à l’élection présidentielle de 2024 et de présenter ma candidature », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse lundi. « J’implore le peuple de Taïwan de m’accorder quatre ans », a-t-il ajouté sur les propos repris par Le Figaro. Dans la foulée, il a promis qu’il « ne laisserait jamais Taïwan devenir la prochaine Ukraine » en référence à son invasion par la Russie.

La condition requise

Dans sa déclaration plus tôt cette année, Terry Gou avait affirmé qu’il cherchait à obtenir l’investiture du Kuomintang (KMT), principal parti d’opposition de Taïwan. Cependant, le KMT a opté pour un ancien chef de la police, Hou Yu-ih, aujourd’hui maire de la ville de New Taipei même s’il a récolté de mauvais résultats ces dernières semaines. Ces derniers mois, le milliardaire a déjà organisé plusieurs événements aux allures de campagne électorale à Taïwan. Pour être éligible et participer au scrutin qui aura lieu en janvier 2024, il devra toutefois réunir 290 000 signatures.

Aucun lien avec le gouvernement chinois

Foxconn - également connu sous son nom officiel de Hon Hai Precision Industry - est connu comme étant le plus grand fabricant d’électronique sous contrat au monde. Ses missions consistent à assembler des appareils pour de nombreuses entreprises, notamment pour Apple. Alors que la firme réalise des investissements massifs en Chine, Terry Gou a été questionné sur ses liens avec le gouvernement chinois. Il a alors répondu qu’il n’était plus impliqué dans la gestion de l’entreprise depuis quatre ans. « Je n’ai jamais été sous le contrôle (du Parti communiste chinois) », a-t-il précisé. « Je ne serai pas menacé », a-t-il poursuivi.

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