Le chef du gouvernement thaïlandais a levé, ce jeudi 22 octobre, l’état d’urgence "renforcé", qui interdisait tout rassemblement politique de plus de quatre personnes à Bangkok. Cette mesure n’aurait apparemment pas réussi à contrer les manifestations pro-démocraties.
En Thaïlande, le gouvernement avait décidé d’interdire les rassemblements de plus de quatre personnes et les publications en ligne pour tenter de mettre fin aux manifestations pro-démocratie "illégales". Un décret d’urgence avait alors été promulgué le 15 octobre.
Mais d’après un communiqué relayé par les médias, le Premier ministre Prayut Chan-O-Cha a levé ce décret d’urgence ce jeudi à midi (5h GMT). Il s’avère que cette mesure n’a pas réussi à briser le mouvement pro-démocratie dans la rue. De nombreux manifestants continuent de défier le pouvoir.
Les manifestations ont baissé d’intensité mardi, mais le mouvement entend braver, samedi, pour la troisième journée consécutive, l’interdiction de rassemblement. Les militants réclament la démission de Chan-O-Cha, un ancien général porté au pouvoir par un coup d’Etat en 2014, et une réforme de la monarchie.
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