La victoire du conservateur Yoon Suk-yeol à l’élection présidentielle en Corée du Sud marque un retour en grâce spectaculaire pour le Parti du pouvoir au peuple (PPP), la principale formation de l’opposition de droite.
La Corée du Sud a un nouveau président. Le conservateur Yoon Suk-yeol a remporté le scrutin avec 48,59% des voix contre 47,79% pour son rival du Parti démocratique Lee Jae-myung. Cette victoire est issue de 98% des suffrages publiés par l’agence de presse Yonhap. Yoon Suk-yeo succèdera donc pour cinq ans en mai au président sortant Moon Jae-in, qui ne pouvait plus être candidat à la présidentielle. Sans préciser les motifs, il a promis d’ordonner une enquête sur son prédécesseur alors que tous les anciens présidents sud-coréens encore en vie ont écroué pour corruption au terme de leur mandat, rapporte Ouest France.
La victoire du conservateur Yoon Suk-yeol à l’élection présidentielle en Corée du Sud marque un retour en grâce spectaculaire pour le Parti du pouvoir au peuple (PPP), la principale formation de l’opposition de droite. Le PPP a subi en 2017 les lourdes conséquences de la destitution puis l’incarcération pour abus de pouvoir de la présidente Park Gung-hye, membre de cette formation. De son côté, le candidat de gauche, Lee Jae-myung, a reconnu sa défaite. "J’ai fait de mon mieux, mais je n’ai pas été à la hauteur des attentes", a-t-il déclaré à ses partisans du Parti démocratique. "Ce n’est ni votre défaite, ni celle du Parti démocratique. Toute la responsabilité retombe exclusivement sur moi", a-t-il poursuivi.
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