Le service de renseignement de la Corée du Sud a confirmé cette information après le lancement d’un satellite espion par Pyongyang.
Le lancement d’un satellite espion par la Corée du Nord, mardi 22 novembre, se trouve au cœur des actualités internationales.
Le journal Le Monde rapporte que Pyongyang a reçu l’aide de la Russie pour réaliser cette opération. Des parlementaires sud-coréens, citant le service de renseignement, ont annoncé cette information jeudi 23 novembre.
Selon le service de renseignement national sud-coréen, le Nord a fourni à Moscou le plan et les données concernant les premier et deuxième lancements de satellite après le sommet entre le président russe Vladimir Poutine et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un en septembre.
Devant les législateurs, l’agence a confirmé que la Russie a, à son tour, analysé ces données et communiqué des retours à la Corée du Nord, d’après un briefing du député Yoo Sang-bum.
L’analyse des données effectuée par Moscou s’est notamment penchée sur les véhicules de lancement utilisés lors de deux opérations précédentes ratées par la Corée du Nord. Un membre de la commission parlementaire du renseignement a fourni ce détail aux journalistes après un briefing de l’agence d’espionnage. Un autre membre a confirmé que le lancement a réussi et le satellite espion est entré en orbite. Il a tenu à préciser que Pyongyang pourrait lancer d’autres satellites et effectuer un essai nucléaire en 2024.
> A lire aussi : La Corée du Nord dit avoir observé des bases américaines après le lancement d’un satellite espion