Les États-Unis ont expliqué ce dimanche 26 janvier que cette prolongation a été décidée, car Israël n’a pas respecté la date limite pour retirer ses troupes du sud du pays.
Les tensions entre Israël et le Liban s’inscrivent dans une nouvelle phase après la déclaration de la Maison Blanche, ce dimanche 26 janvier. Les Etats-Unis ont en effet annoncé la prolongation de l’accord entre les deux pays. Initialement prévu pour se terminer à cette date, il est désormais étendu jusqu’au 18 février 2025, rapporte BFMTV. Les autorités américaines ont confirmé que cet accord, supervisé par les États-Unis, restera en vigueur pendant près d’un mois supplémentaire. Cette annonce intervient alors qu’Israël n’a pas respecté la date limite fixée pour le retrait complet de ses troupes du sud du Liban, un point central du cessez-le-feu conclu en novembre dernier. De son côté, le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a réaffirmé l’engagement de son pays à honorer la trêve en concertation avec le président Joseph Aoun et le chef du Parlement, Nabih Berri.
Le président français Emmanuel Macron a pris position en exhortant le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à accélérer le retrait des troupes israéliennes encore présentes au Liban. L’Élysée a souligné l’importance d’un retour rapide à la pleine souveraineté du Liban sur ses territoires. Un autre point clé de cette prolongation concerne les négociations à venir pour le retour des détenus libanais capturés après le 7 octobre 2023. Ces captifs avaient été faits prisonniers dans le contexte de l’offensive du Hamas contre Israël, une attaque qui avait marqué une escalade majeure dans la région.
Alors que des habitants du sud du Liban tentent de rejoindre leurs villages encore sous occupation israélienne, des affrontements ont éclaté dimanche, causant la mort de 22 personnes et faisant 124 blessés. Ces violences rappellent la fragilité de l’accord et l’importance des négociations en cours pour éviter une reprise des hostilités.
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