Selon les recommandations de l’OMS, la densité de PM2,5 dans l’air ne doit pas dépasser les 15 microgrammes par mètre cube sur toute période de 24 heures. Elle doit également rester inférieure à cinq microgrammes par mètre cube en moyenne sur un an.
La pollution de l’air aux particules fines, liée en majorité à la combustion d’énergies fossiles, est dangereuse pour la santé et peut conduire à une mort plus précoce. Une étude publiée mardi 14 juin a révélé qu’elle réduit l’espérance de vie de la population. "Réduire définitivement la pollution de l’air mondiale pour respecter les recommandations de l’OMS permettrait d’ajouter 2,2 années à l’espérance de vie moyenne", ont indiqué les auteurs du rapport Air Quality Life Index publié par l’Energy Policy Institute de l’université de Chicago (en anglais), propos repris par Franceinfo.
La situation est particulièrement alarmante en Asie du Sud même si toutes les régions habitées du monde sont concernées par le fléau. Dans cette région, l’espérance de vie d’une personne pourrait augmenter de cinq ans à condition de respecter les normes imposées par l’OMS. Dans les Etats indiens de l’Uttar Pradesh et de Bihar abritant 300 millions de personnes, les maladies causées par ces particules raccourcissent l’espérance de vie de huit ans, et jusqu’à dix ans dans la capitale, New Delhi. En Chine, une amélioration de la situation a été constatée entre 2013 et 2020 avec une baisse de 40% de la pollution. Ce qui a permis d’ajouter deux ans d’espérance de vie à ses habitants.
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L’organisation onusienne a en effet préconisé que la densité de PM2,5 dans l’air n’excède pas les 15 microgrammes par mètre cube sur toute période de 24 heures. Sur une année, elle doit être inférieure à cinq microgrammes par mètre cube en moyenne. Les Nations Unies ont classé ces microparticules (dites PM2,5, soit inférieures à 2,5 microns, le diamètre d’un cheveu) de cancérigènes en 2013. Elles peuvent causer des maladies respiratoires et cardiovasculaires en pénétrant en profondeur dans les poumons et en s’introduisant dans le sang.