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Le thermomètre a affiché 51,8°C à La Mecque durant le hajj, le grand pèlerinage musulman dans l’ouest de l’Arabie saoudite. Cette forte chaleur a causé la mort de plusieurs centaines des personnes.
Le pèlerinage annuel du hajj, qui s’est déroulé dans l’ouest de l’Arabie saoudite, a été marqué par des températures extrêmes. Le thermomètre a affiché 51,8°C à La Mecque, la ville la plus sacrée de l’islam. Les autorités ont annoncé ce mardi 18 juin qu’au moins 550 pèlerins sont décédés en raison de la chaleur accablante. Parmi les victimes, 323 étaient des Égyptiens. D’après des diplomates arabes, leur mort est liée pour la plupart à la chaleur, avec seulement un décès à cause d’un mouvement de foule. Les 550 corps ont été conduits à la morgue d’Al-Muaisem, l’une des plus grandes de La Mecque.
Le ministère égyptien des Affaires étrangères a indiqué que des recherches étaient en cours pour retrouver les Égyptiens portés disparus durant le hajj, mentionnant un certain nombre de décès. Par ailleurs, les autorités saoudiennes ont signalé avoir traité plus de 2 000 cas de stress thermique parmi les pèlerins. Les diplomates ont aussi rapporté le décès d’au moins 60 Jordaniens, alors que le ministère jordanien des Affaires étrangères a délivré 41 permis d’inhumation à La Mecque. Selon les autorités citées par BFMTV, ces décès sont principalement dus à des coups de chaleur. Outre l’Égypte et la Jordanie, des ressortissants d’autres pays, comme la Tunisie, l’Indonésie, l’Iran et le Sénégal, sont également décédés cette année.
Le hajj est l’un des plus grands rassemblements religieux au monde et l’un des cinq piliers de l’islam. Cependant, les effets du changement climatique rendent ce pèlerinage de plus en plus difficile. Une étude saoudienne publiée en mai a révélé que les températures des sites de pèlerinage augmentent de 0,4 degré Celsius tous les dix ans. Les rituels se déroulent principalement en plein air et les autorités saoudiennes conseillent d’utiliser des ombrelles, de boire beaucoup et d’éviter de s’exposer au soleil pendant les heures les plus chaudes. De plus, de nombreux pèlerins tentent chaque année de participer au hajj sans autorisation officielle. En conséquence, ils ne peuvent pas accéder aux installations climatisées.
