Dans une déclaration commune ce jeudi 9 juin, Berlin, Londres et Paris ont appelé l’Iran "à accepter maintenant de toute urgence l’accord sur la table" depuis mars pour que le pacte de 2015 qui doit empêcher l’Iran de fabriquer la bombe atomique soit de nouveau activé.
Le document a été transmis par le ministère allemand des Affaires étrangères. Dans une déclaration commune, Berlin, Londres et Paris ont adressé une requête à l’Iran jeudi "à mettre fin à l’escalade nucléaire". Les trois pays ont demandé à Téhéran d’"accepter maintenant de toute urgence l’accord sur la table" depuis mars. Ce qui permettra d’activer le pacte de 2015 qui doit empêcher l’Iran de fabriquer la bombe atomique. A propos de cet accord sur la table depuis mars, "nous regrettons que l’Iran n’ait pas encore saisi cette opportunité diplomatique", ont souligné La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni dans cette déclaration. Ils ont ensuite demandé à l’Iran de le faire dans l’immédiat.
L’Iran a avisé l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) jeudi au sujet du "retrait de 27 caméras" de surveillance des activités nucléaires. Cette mesure est une réponse à l’adoption d’une résolution critiquant Téhéran. La décision des autorités iraniennes a été condamnée par les trois pays signataires de la déclaration. "Cela aggrave la situation et complique nos efforts pour rétablir pleinement" l’accord de 2015 prévoyant la limitation des activités nucléaires iraniennes en échange d’un allégement des sanctions internationales, ont-ils souligné. Selon toujours la déclaration, la décision iranienne "alimente également un scepticisme supplémentaire quant à l’intérêt de l’Iran à voir l’accord aboutir".
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