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La France a annoncé vouloir rapatrier certains des 150 enfants de jihadistes français signalés en Syrie dans les zones gérés par les Kurdes.
D’après une source française sous couvert d’anonymat à plusieurs médias, 44 fratries ont été au total signalées en Syrie. La possibilité de rapatrier certains de ces enfants de jihadistes français, identifiés, localisés et âgés pour la majorité de moins de 6 ans est en cours d’évaluation par les autorités. Elle souligne toutefois que cela se fera sous l’accord de leur mère.
Les 150 enfants retenus avec leurs mères dans des camps gérés par les militaires kurdes, depuis l’effondrement du groupe Etat islamique (EI) en 2017, ont été signalés en Syrie ou par les proches en France. Cependant, une seule partie d’entre eux a été identifiée et localisée avec précision, dans ces zones. Cette opération, dont les préparatifs seraient en cours, pourrait démarrer avant la fin de cette année, selon France 2.
Plusieurs pays occidentaux refusent de voir des jihadistes revenir sur leur territoire. A leur image, la France écarte la possibilité de retour des adultes, considérés comme des militants de l’Etat islamique. La source précise ainsi que les mères des enfants - qui sont pour la plupart entre 3 et 7 ans - resteront en Syrie. Au ministère des Affaires étrangères, ils martèlent que ceux qui avaient perpétré des délits ou des crimes en Irak et Syrie devraient être jugés dans ces pays.
Ce rapatriement se présenterait cependant difficile, car la France n’entretient pas de relations diplomatiques avec Damas et le Kurdistan syrien n’est pas un Etat reconnu par la communauté internationale.
Selon de nombreux observateurs, en restant dans les camps, les enfants risqueraient pourtant d’être influencés au contact des adultes et de devenir eux-mêmes des "bombes à retardement".
(Sources : France Info / Le Figaro)