Peu après que la Cour pénale internationale ait annoncé la demande de mandats d’arrêt visant des dirigeants israéliens, y compris Benyamin Netanyahou, la France déclare appuyer la décision de la CPI.
Le procureur de la Cour pénale internationale a demandé des mandats d’arrêt pour crimes de guerre contre des dirigeants israéliens et du Hamas. Benyamin Netanyahou, Premier ministre d’Israël, et Yoav Gallant, ministre de la Défense, sont accusés de crimes tels que l’homicide intentionnel et la famine délibérée de civils. Pour sa part, Yahya Sinouar, chef du Hamas, est accusé d’extermination, de viol et de prise d’otages, rapportent les médias français comme La Dépêche. La France soutient cette initiative, affirmant son appui à la CPI et son engagement contre l’impunité. Le communiqué français rappelle la condamnation des attaques antisémites par le Hamas et souligne l’importance du respect du droit humanitaire par Israël, en insistant sur les pertes civiles à Gaza et le manque d’accès humanitaire.
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Alors que Paris apporte son soutien à la CPI, le président américain Joe Biden a critiqué la demande de mandats d’arrêt contre des dirigeants israéliens, qualifiant cette initiative de "scandaleuse". Antony Blinken, secrétaire d’État américain, a également condamné l’action du procureur, la décrivant comme "honteuse". Israël et le Hamas ont aussi vivement réagi à l’annonce du procureur de la CPI. Le Premier ministre israélien a exprimé son rejet total envers la comparaison faite par le procureur de La Haye entre Israël, qu’il qualifie de pays "démocratique", et "les meurtriers de masse du Hamas". De son côté, le Hamas a dénoncé les tentatives du procureur visant à "assimiler la victime au bourreau".
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