Face à l’intensification des frappes israéliennes au Liban, qui ont causé la mort de centaines de civils, dont des enfants, la France demande une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU pour tenter de freiner l’escalade de la violence. Elle veut éviter une extension régionale du conflit.
Les frappes israéliennes contre le Hezbollah au Liban ont fait 492 morts, dont 35 enfants, selon les autorités locales lundi. Le pays a vécu sa pire journée en près d’un an de conflit entre les deux parties en marge de la guerre à Gaza. Cette violence menace de faire basculer la région dans une crise encore plus profonde.
Lors d’un sommet des Nations Unies, la France a exprimé son indignation. "Ces frappes doivent cesser immédiatement", a martelé son ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Pour éviter un embrasement, alimenté par les tensions croissantes entre Israël et le Hezbollah, qui ferait des civils les premières victimes, il a demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU.
Par la voix de son secrétaire général, Antonio Guterres, l’ONU s’est dite "très sérieusement inquiète" de l’ampleur des pertes humaines au Liban. Alors que le chef du gouvernement libanais, Najib Mikati, dénonce un plan de destruction de son pays, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, exhorte les habitants à quitter les zones de combat. L’espoir repose désormais sur les efforts diplomatiques pour calmer la situation et éviter que le conflit ne s’étende davantage.
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