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Malgré la persistance des tensions dans la péninsule coréenne, Kim Jong-un a affirmé qu’il ne va pas aggraver la situation de manière unilatérale.
Depuis la fin du conflit en 1953, marqué par un armistice et non par un traité de paix, les deux Corées restent techniquement en état de guerre. Au cours des soixante-dix dernières années, la péninsule a oscillé entre des périodes de tension exacerbée et de relative détente. Les relations entre les deux nations sont au plus bas depuis des décennies.
En 2023, la Corée du Nord a inscrit son statut de puissance nucléaire dans sa Constitution. Elle a lancé plusieurs missiles balistiques intercontinentaux, enfreignant ainsi les résolutions de l’ONU. Les États-Unis, la Corée du Sud et le Japon l’accusent, par ailleurs, de violer les sanctions internationales en expédiant des missiles à destination de la Russie, qui est en guerre contre l’Ukraine.
Le leader nord-coréen n’a pas l’intention de réduire les tensions dans la péninsule coréenne, mais a plaidé en faveur d’une dissuasion nucléaire renforcée. Kim Jong-un a averti qu’il ne renoncerait pas à l’idée d’"anéantir" la Corée du Sud, qu’il considère comme "principal ennemi".
En début de semaine, il a visité plusieurs usines de munitions en compagnie de hauts responsables du parti et de l’armée. Lors de cette inspection, Kim Jong-un a souligné que la priorité de Pyongyang devait se concentrer avant tout sur le "renforcement des capacités militaires d’autodéfense et de dissuasion nucléaire", rapporte KCNA.
La Corée du Nord n’a pas l’intention d’initier un conflit de manière unilatérale, mais elle ne cherche pas non plus à éviter une éventuelle confrontation.
Si la Corée du Sud ose utiliser ses forces armées contre le Nord ou menace sa souveraineté et sa sécurité, Kim Jong-un a prévenu que son pays n’hésiterait pas à l’anéantir. "Nous n’aurons aucune hésitation à anéantir la Corée du Sud en mobilisant tous les moyens et les forces" en notre possession, a-t-il notamment dit, selon les propos rapportés par l’agence officielle.
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