La situation s’intensifie dans la péninsule coréenne suite au tir d’un missile intercontinental le lundi 18 décembre par Pyongyang. Cette action a été rapidement condamnée par Séoul et Washington, entraînant une montée de la tension.
Kim Jong-un, a affirmé qu’il n’hésiterait pas à déployer des armes nucléaires contre les États-Unis en réaction à une "provocation nucléaire", selon les médias du régime. Bien que les détails de cette "provocation" ne soient pas spécifiés, l’insinuation semble inclure toute menace potentielle à la vie du dirigeant nord-coréen.
Cette menace survient après une semaine d’escalade, marquée par le tir d’un missile intercontinental le lundi 18 décembre. En réaction, la Corée du Sud et les États-Unis ont mené diverses manœuvres militaires, comprenant des exercices de "décapitation" du régime et des manœuvres aériennes conjointes avec le Japon. Séoul a réitéré que toute attaque de la Corée du Nord entraînerait la fin du régime, note RFI.
Le ministre sud-coréen de la Défense exprime une certaine prudence concernant les capacités réelles de précision des missiles nord-coréens. De son côté, le président Yoon Suk-yeol a plaidé en faveur du renforcement de la surveillance de la Corée du Nord, en mettant particulièrement en avant le satellite récemment mis en orbite par le pays.
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