Après ces tirs lancés par Pyongyang, Séoul a ordonné l’évacuer des habitants de l’île de Yeonpyeong située à quelque 10 km de la Corée du Nord.
Les récentes actions de Pyongyang suscitent des inquiétudes régionales. Après des tirs massifs d’artillerie près de l’île de Yeonpyeong, à seulement 10 km de la Corée du Nord, le dirigeant Kim Jong-un a ordonné une accélération des préparatifs militaires, signalant une tension croissante dans la péninsule. "Environ 200 obus d’artillerie ont été tirés par la Corée du Nord (près) de l’île de Yeonpyeong", a déclaré un responsable du ministère sud-coréen de la Défense lors d’une conférence de presse. En réponse, Séoul a pris des mesures d’urgence, ordonnant l’évacuation des habitants de Yeonpyeong et de Baengnyeong. Les autorités sud-coréennes n’ont pas confirmé si l’ordre d’évacuation était une réponse directe aux tirs nord-coréens ou à des exercices militaires sud-coréens. Cependant, des tirs navals sud-coréens étaient prévus, augmentant les craintes d’une escalade, note Le Figaro.
D’après l’armée sud-coréenne, les tirs nord-coréens n’avaient pas causé de dommages. Elle a toutefois qualifié ces actions comme provocatrices et menaçant la paix régionale. "Il s’agit d’un acte de provocation qui exacerbe les tensions et menace la paix dans la péninsule coréenne", a déclaré un porte-parole des chefs d’état-major interarmées sud-coréens. En 2010, une attaque similaire de la Corée du Nord contre Yeonpyeong avait entraîné des pertes humaines. La situation actuelle ravive les tensions persistantes dans la région, avec des antécédents de conflits liés à des manœuvres militaires et des frontières maritimes contestées. Les développements ultérieurs nécessiteront une surveillance attentive.
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