Ces essais d’armes dirigées par Kim Jong-un ont eu lieu quelques jours après la conclusion d’exercices militaires entre les États-Unis et la Corée du Sud et pendant la visite du secrétaire d’État américain Antony Blinken à Séoul.
Les exercices nord-coréens ont eu lieu peu après la fin des exercices militaires américano-sud-coréens. L’agence de presse gouvernementale KCNA a rapporté que Kim Jong-un a supervisé les tests des lance-roquettes de " très grande taille." De leur côté, les médias sud-coréens ont indiqué le lancement de plusieurs missiles balistiques par Pyongyang, avec une portée d’environ 300 kilomètres.
Selon KCNA, ces lance-roquettes, appelés KN-25, sont capables de propulser des missiles balistiques à courte portée et pourraient être équipés d’ogives nucléaires tactiques. Le dirigeant nord-coréen a supervisé ces tests pour évaluer les "capacités de guerre réelles" de ces armes.
Les exercices ont également impliqué des simulations d’explosions aériennes d’obus provenant de ces lance-roquettes multiples de grande taille. Kim Jong-un a indiqué que ces nouvelles armes aideraient à protéger la Corée du Nord et à dissuader toute agression ennemie.
La visite d’Antony Blinken en Corée du Sud coïncide avec le troisième "Sommet pour la démocratie", une initiative du président américain Joe Biden. Au cours de sa visite, Blinken a rencontré son homologue sud-coréen pour discuter du renforcement de l’alliance entre Washington et Séoul. Cette visite intervient également après la fin des exercices militaires annuels entre les États-Unis et la Corée du Sud, connus sous le nom de "Bouclier de la liberté." Pyongyang avait déjà prévenu que les États-Unis et la Corée du Sud paieraient un "prix élevé" pour ces exercices.
Source : Lefigaro.fr