Le vice-président de Taïwan va passer par les Etats-Unis avant son voyage au Paraguay. Ce détour a déclenché la colère de Pékin.
William Lai occupe le poste de vice-président de Taïwan. Ce pays de l’Asie, est situé à 180 kilomètres de la Chine. L’homme politique taïwanais se rendra prochainement au Paraguay pour assister à l’investiture du président.
Il a décidé de réaliser une courte escale à New York avant de se rendre à sa destination initiale. Ce déplacement bien que furtif, déplaît très fortement au gouvernement chinois. Pékin a marqué son désaccord avec cette visite dans un communiqué. « La Chine suit de près l’évolution de la situation et prendra des mesures fermes et énergiques pour sauvegarder sa souveraineté et son intégrité territoriale » a tonné le ministère des Affaires étrangères chinois.
L’État communiste n’a pas épargné William Lai. « Lai adhère obstinément à la position séparatiste de l’indépendance de Taïwan et est un fauteur de troubles de bout en bout » assène Pékin. Face aux récriminations de la Chine, le Conseil des affaires continentales de Taïwan, a riposté : “Notre gouvernement défend fermement la souveraineté et la sécurité nationales, protège la démocratie et la liberté, et ne reculera jamais, encore moins capitulera”.
La Chine a toujours revendiqué Taïwan comme faisant partie de ses provinces. Pourtant, ce petit Etat dispose de son propre gouvernement. Cette nation est présidée par Tsai Ing-wen. Pékin souhaite une « réunification pacifique » avec Taïwan.