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Téhéran a rompu les termes de son accord nucléaire pour la seconde fois en annonçant son projet d’enrichissement d’uranium au-delà des niveaux autorisés par le pacte conclu en 2015.
Après le retrait des Etats-Unis de l’accord de Vienne et du rétablissement des sanctions contre Téhéran par Washington, l’Iran a fait part de sa première violation du pacte sur son programme nucléaire la semaine dernière. Il avait notamment affirmé qu’il avait commencé à stocker de l’uranium faiblement enrichi au-delà de la limite autorisée de 300 kg.
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Dans une escalade du conflit sur les sanctions imposées par Donald Trump, le président français, s’est dit inquiet sur les conséquences d’un affaiblissement de l’accord nucléaire. Avec son homologue iranien, il a alors convenu un délai courant jusqu’au 15 juillet pour "explorer (…) les conditions d’une reprise du dialogue" afin d’éviter une aggravation de la crise autour du programme nucléaire iranien.
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Téhéran a toutefois confirmé ce 7 juillet qu’il allait commencer dans la journée à enrichir de l’uranium à plus de 3,67%, le seuil fixé par l’accord sur son programme nucléaire. "Dans quelques heures", l’Iran reprendra l’enrichissement de l’uranium à un taux supérieur à 3,67%, a déclaré un porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) à la presse Behrouz Kamalvandi, dimanche matin.
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