La République islamique iranienne compte bien mener à terme ses ripostes contre Israël. L’Iran reproche à l’état hébreu l’assassinat du leader du Hamas Ismaïl Haniyeh.
Le pays a décliné l’appel au renoncement d’attaque militaire des États-Unis et de plusieurs nations européennes.
L’Iran a répondu par un "non", ferme et définitif, à la demande de la France, de l’Italie, de l’Allemagne, du Royaume-Uni et des États-Unis. Ces pays ont co-signé un communiqué sorti par la Maison-Blanche. Le contenu suggère aux Iraniens de "renoncer à ses menaces d’attaque militaire contre Israël". Le gouvernement iranien n’a pas attendu longtemps pour répliquer. Sa réaction a été cinglante.
"La République islamique est déterminée à défendre sa souveraineté... et elle ne demande pas l’autorisation de quiconque pour utiliser ses droits légitimes", a tonné le ministre des Affaires étrangères.
"Une telle demande manque de logique politique et totalement contraire aux principes et aux règles du droit international et constitue un soutien à Israël", a rajouté le porte-parole du ministère.
Nasser Kanani a critiqué cette annonce qui, selon lui, ne condamne pas "les crimes internationaux commis par le régime sioniste". Il a souligné que cette déclaration demande à l’Iran de ne pas adopter de "mesures dissuasives contre un État ayant violé sa souveraineté".