Les Gardiens de la Révolution iraniens ont informé tôt dans la matinée de ce mardi 16 janvier qu’ils avaient déclenché plusieurs attaques de missiles balistiques visant des objectifs qualifiés de "terroristes" en Irak et en Syrie. Les autorités locales de la région autonome du Kurdistan irakien rapportent qu’au moins "quatre civils" ont perdu la vie suite à ces frappes.
Les frappes menées par l’Iran dans la nuit de lundi à mardi s’inscrivent dans un contexte régional déjà tendu, notamment en raison du conflit en cours à Gaza entre Israël et le Hamas palestinien. Cette situation suscite des inquiétudes quant à un possible embrasement régional, étant donné les alliances existantes entre les partisans des deux camps. À Washington, une représentante a critiqué une série de frappes jugées imprudentes et imprécises. "Aucun personnel ni aucune installation américaine n’ont été visés", a souligné Adrienne Watson, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, rapportent les médias francophones comme France 24.
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Dans la périphérie d’Erbil, capitale du Kurdistan autonome au nord de l’Irak, les Gardiens de la Révolution iraniens ont revendiqué la destruction d’un prétendu "quartier général d’espionnage" attribué à Israël, ainsi qu’un "rassemblement de groupes terroristes anti-iraniens". En Syrie, le Corps des Gardiens a déclaré avoir ciblé les lieux de rassemblement de commandants liés à des opérations terroristes, détruisant ces sites avec des missiles balistiques en réponse aux récents crimes "terroristes". Les attaques font suite à un attentat-suicide à Kerman, en Iran, revendiqué par l’EI, ayant causé environ 90 morts lors d’une cérémonie commémorative. Au Kurdistan d’Irak, au moins "quatre civils" ont été tués et six blessés dans les tirs de missiles iraniens, touchant un quartier résidentiel à Erbil.
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