Sobhan Farajvan/PACIFIC PRESS/SIPA
Jeudi 6 février, le département américain du Trésor a annoncé des sanctions financières à l’encontre d’un réseau international facilitant l’expédition de pétrole brut iranien vers la Chine.
Vendredi 7 février, l’Iran a condamné les nouvelles sanctions financières américaines, imposées à un réseau international facilitant l’expédition de millions de barils de pétrole brut iranien vers la Chine.
Dans un communiqué, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaeil Baqaei a indiqué que cette mesure est "complètement injustifiée et contraire aux règles internationales". "La décision du nouveau gouvernement américain d’exercer une pression sur la nation iranienne en empêchant son commerce légal avec ses partenaires économiques est une mesure illégitime, illégale et violente", a-t-il déclaré.
Pour rappel, des sanctions financières ont été annoncées jeudi par le département américain du Trésor. Elles ont notamment visé un réseau international qui facilite l’expédition de millions de barils de pétrole brut iranien, d’une valeur de plusieurs centaines de millions de dollars vers la Chine.
L’entreprise Sepehr Energy figure sur la liste des entités et individus sanctionnés. Washington la qualifie de "société écran" agissant pour le compte de l’armée iranienne. Plusieurs navires pétroliers, et les compagnies qui les affrètent sont également ciblés.
Le président Donald Trump a rétabli la politique de "pression maximale" contre la République islamique en raison des allégations selon lesquelles le pays chercherait à développer des armes nucléaires. Mercredi, le numéro un américain a réaffirmé que cette nation "ne (pouvait) pas avoir d’arme nucléaire".
Téhéran a pointé la réinstauration de cette politique qui se solderait, selon lui, par un "échec". L’Iran a insisté sur le fait que son programme nucléaire est uniquement destiné à des fins pacifiques et a nié toute intention de développer des armes atomiques.