Actuellement, New Delhi subit des températures très élevées à tel point que les hauts responsables du pays ont décrété la fermeture des écoles avec "effet immédiat". D’autres Etats vivent le même phénomène.
Les écoliers ont dû partir en vacances d’été précipitamment à cause de la chaleur étouffante que traverse la capitale indienne.
Les hauts responsables de New Delhi ont donné l’ordre de fermer les établissements scolaires. La température est montée jusqu’à 47,8 degrés à Najafgarh, une banlieue de la mégalopole indienne. La météo a prévenu que la "vague de chaleur sévère" va continuer cette semaine. D’autres États, comme le Rajasthan, le M et Madhya Pradesh et le Punjab, ont sorti un décret pour l’arrêt des cours, d’après les informations du média India Today.
L’Inde est confrontée à des contrastes météorologiques extrêmes. Certaines régions du pays sont écrasées par une vague de chaleur, d’autres sont dévastées par des pluies diluviennes.
Dans le sud de l’Inde, plusieurs États ont été touchés par des inondations ces derniers jours. La semaine dernière, de violentes tempêtes ont balayé Bombay, la capitale économique du pays. Un panneau publicitaire a été emporté et sa chute a causé 16 morts.
Face à la canicule, l’Inde n’est pas le seul pays du continent asiatique à prendre des mesures drastiques. Les Philippines et le Bangladesh l’ont précédé pour la suspension des cours. Les scientifiques précisent que ces températures suffocantes se sont intensifiées et sont devenues plus fréquentes à cause du réchauffement climatique.
L’Inde se trouve en pleine période électorale, 968 millions de citoyens, doivent aller aux urnes pour choisir 543 députés. Cette chaleur a impacté la participation des Indiens à ces élections législatives. Le taux d’abstention a augmenté par rapport à 2019. Certains experts avancent un "désintérêt certain" pour un scrutin dont le résultat semble acquis d’avance. Narendra Modi en course pour un troisième mandat, se distingue comme le favori à sa propre succession.