Aung San Suu Kyi est notamment accusée d’avoir perçu plus d’un demi-million de dollars et des kilos d’or de pots-de-vin.
L’ancienne cheffe du gouvernement civil de la Birmanie, qui a été renversée par un coup d’Etat militaire, est inculpée pour corruption, rapporte "The Global New Light of Myanmar" ce jeudi 10 juin. Aung San Suu Kyi "a été reconnue coupable d’avoir commis des actes de corruption en utilisant sa position", selon le journal.
La lauréate du prix Nobel de la paix 1991 aurait perçu jusqu’à "600 000 dollars (plus de 493 000 euros) et plusieurs kilos d’or" en échange de services. Elle est également reprochée d’avoir utilisé abusivement des terres pour la fondation caritative "Daw Khin Kyi", dont elle était la présidente.
Aung San Suu Kyi est pourtant déjà confrontée à plusieurs inculpations, pour : possession illégale de talkies-walkies, incitation à des troubles publics et violation d’une loi sur les secrets d’Etat. Elle encourt des années de réclusion et risque d’être bannie de la scène politique.