Dimanche 20 octobre, l’armée israélienne a mené des actions militaires de grande envergure dans le sud du Liban, ciblant des positions supposées du Hezbollah. Plusieurs localités ont été bombardées dans cette région frontalière d’Israël.
L’armée israélienne a mené, dimanche, des frappes massives sur plus de 50 localités dans le sud du Liban. Parmi les zones touchées, les villages frontaliers d’Adaisseh, Markaba, et Rab Talatine ont subi d’importants dégâts. Plusieurs maisons ont été dynamitées, rapportent les médias. D’après l’agence nationale d’information libanaise ANI, ces incursions visaient des infrastructures stratégiques du Hezbollah.
Les attaques israéliennes se sont multipliées dans cette région ainsi qu’à Beyrouth, où un "centre de commandement" du groupe paramilitaire islamiste chiite a été ciblé. Le Premier ministre d’Israël, B. Netanyahu, a accusé le Hezbollah d’avoir tenté de le tuer par une attaque de drone, justifiant ainsi l’intensification de ces opérations militaires.
Déjà dévasté par des frappes incessantes, le sud du Liban voit des villages entiers détruits. D’après l’agence ANI, le village de Khiam, situé à la frontière, a subi 14 frappes en l’espace de 15 minutes. Les habitants vivent dans la terreur. Les autorités israéliennes ont expliqué que ces actions ont pour objectif de neutraliser le mouvement islamiste afin de permettre à des milliers de civils déplacés de regagner leurs foyers.
De son côté, le Hezbollah a revendiqué des tirs de roquettes visant trois bases militaires près de Haïfa et Safed (nord d’Israël), ainsi que des frappes contre les forces israéliennes dans le sud du Liban.
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