La participation de l’Afghanistan à la COP29 représente un espoir de sensibilisation accrue aux besoins environnementaux du pays.
Pour la première fois depuis la prise de pouvoir des talibans en 2021, l’Afghanistan participera à la COP29, qui s’ouvrira ce lundi en Azerbaïdjan. Cette décision marque un tournant dans la diplomatie environnementale afghane. Sa présence à cette conférence internationale a été confirmée par Abdul Qahar Balkhi, porte-parole du ministère des Affaires étrangères afghan. Classé comme le sixième pays le plus vulnérable au changement climatique, l’Afghanistan fait face à une série de catastrophes naturelles récurrentes, notamment des inondations et des sécheresses. Pas plus tard qu’en mai dernier, plus de 350 personnes ont perdu la vie lors de crues subites, rappelle Le Figaro. La participation à la COP29 représente donc un espoir de sensibilisation accrue aux besoins environnementaux du pays.
La délégation afghane pourrait situer en tant qu’"observateur" à la COP29, bien que son statut exact n’ait pas encore été confirmé. Selon Rouhollah Amin, responsable du changement climatique au sein de l’Agence afghane pour l’Environnement (NEPA), cette participation est une opportunité inédite. De plus, les délégations afghanes avaient auparavant rencontré des difficultés à obtenir des visas pour les sommets internationaux. Après la COP29, l’Afghanistan espère également pouvoir participer à la COP16 sur la désertification en Arabie saoudite en décembre. Sa présence dépendra cependant de l’obtention de visas pour Ryad. L’Azerbaïdjan, pays hôte du sommet et exportateur d’hydrocarbures, a rouvert son ambassade à Kaboul en février, marquant un rapprochement stratégique bien que sans reconnaissance officielle du gouvernement taliban.
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