L’atmosphère reste tendue entre Pyongyang et Séoul. Le dirigeant nord-coréen a affirmé lundi soir que toute violation de son territoire serait considérée comme une provocation de guerre.
Les relations entre les deux Corées se sont détériorées depuis des décennies après le lancement par Pyongyang d’un satellite-espion en novembre, et la suspension par Séoul d’un accord militaire de 2018 ayant pour objectif d’apaiser les tensions. Kim Jong Un a déclaré début janvier que la Corée du Sud est le "principal ennemi" du Nord et que les efforts pour la réunification sont une erreur "à ne plus commettre".
Alors que les tensions ne cessent de grimper, Kim Jong Un a menacé Séoul d’entrer en guerre pour toute violation "ne serait-ce que de 0,001 mm" du territoire de la Corée du Nord dans la nuit de lundi à mardi. Il a également annoncé la dissolution des agences œuvrant pour la réunification avec le Sud.
Le leader nord-coréen a affirmé qu’il ne reconnaît pas la frontière maritime entre les deux États et a appelé à des changements constitutionnels permettant à Pyongyang d’"occuper" la Corée du Sud en cas de guerre, rapporte KCNA. À Séoul, le président Yoon Suk Yeol a répondu que la Corée du Sud "ripostera au centuple" à toute provocation du Nord, soulignant les "capacités de réponse écrasantes" de l’armée sud-coréenne.
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