Pour les Jeux olympiques de Pékin, prévus du 4 au 20 février, et pour éviter la propagation du coronavirus, la Chine a pris des mesures très fermes.
Un mois avant le début des épreuves des Jeux olympiques (JO) de Pékin, la Chine a mis en place mardi une bulle sanitaire anti-covid autour des sites. L’objectif pour le gouvernement chinois est d’éviter tout contact entre les personnes étrangères et la population locale en dehors de cette zone.
Mercredi 5 janvier, le Comité international olympique a appelé les participants aux JO à "une extrême vigilance". Pour sa part, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a estimé qu’avec les mesures drastiques prises par la Chine pour lutter contre le coronavirus, il n’y a aucun risque à ce que les JO puissent se tenir. "Compte tenu des informations dont nous disposons, les mesures mises en place pour les Jeux sont très strictes et très fermes", a déclaré Michael Ryan, responsable des opérations d’urgence à l’OMS.
Lors de sa première conférence de presse de l’année, le chef de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus a appelé à distribuer davantage de vaccins dans les pays défavorisés. "Des rappels successifs (de vaccination) dans un petit nombre de pays ne mettront pas fin à la pandémie alors que des milliards de personnes restent totalement dépourvues de protection", a-t-il dit.
La responsable technique de l’OMS pour le coronavirus, Maria Van Kerkhove, a jugé peu probable que le variant Omicron soit le dernier variant. "Ce ne sera pas le dernier variant préoccupant", a-t-elle précisé. "Si Omicron semble être moins grave que Delta, en particulier chez les personnes vaccinées, il ne doit pas pour autant être considéré comme bénin", a renchéri le Dr Tedros.
> A lire aussi : JO d’hiver - Pékin 2022 : pas de spectateurs étrangers, seul le public chinois sera autorisé