Ces manifestants ont dénoncé la conduite de guerre du gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahou et son incapacité à négocier la libération des dizaines d’otages.
Lundi 17 juin, des milliers d’Israéliens se sont rendus à Jérusalem et ont manifesté devant le Parlement et la résidence de Benjamin Netanyahou. Ils ont notamment appelé à des élections anticipées alors que des otages sont toujours retenus par le Hamas dans la bande de Gaza. Ils ont également réclamé un cessez-le-feu pour que les derniers otages puissent rentrer chez eux. "Tous ! Maintenant !", ont-ils scandé, avant d’observer une minute de silence pour ceux encore retenus dans le territoire. Certains participants ont porté des t-shirts arborant des slogans tels que "Arrêtez la guerre" et "Nous sommes tous égaux".
Les manifestants ont aussi dénoncé la conduite de la guerre à Gaza ainsi que l’incapacité du gouvernement Netanyahou à négocier la libération des dizaines d’otages toujours retenus dans le territoire palestinien. Sur 251 personnes enlevées, 116 sont toujours retenues en otages à Gaza, dont 41 sont mortes, a précisé l’armée.
Selon Moshe Sandarovich, 73 ans, ingénieur à la retraite, chacune des actions va dans le sens de la destruction d’Israël. "Il est responsable de ce qui s’est passé le 7 octobre", a-t-il pointé.
L’offensive sur la bande de Gaza a fait jusqu’ici 37 347 morts, majoritairement des civils, d’après les données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza. Ces dernières semaines, des dizaines de milliers de personnes à Tel-Aviv, la plus grande ville d’Israël.
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