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Le 10 juillet dernier, le trentenaire a entamé une grève de la faim dans l’espoir de revoir ses deux enfants, enlevés par leur mère, une Japonaise.
Ce vendredi 30 juillet, Vincent Fichot a annoncé l’arrêt de la grève de la faim qu’il menait depuis 21 jours à Tokyo, au Japon. Son objectif est de réclamer le droit de retrouver ses deux enfants enlevés en 2018 par leur mère Japonaise.
Le Français de 39 ans a été obligé de stopper sa grève de la faim en raison d’une opération chirurgicale avec anesthésie générale, l’obligeant à être hospitalisé et à se réalimenter. Le trentenaire disait avoir perdu 13 ou 14 kg. Il souffrait aussi d’étourdissements depuis plusieurs jours.
"Le but de la grève de la faim, c’était vraiment de se mettre dans un état critique (...) afin de sensibiliser les autorités françaises et inciter celles-ci à prendre une décision forte contre le Japon pour non-respect de ses engagements internationaux sur les droits de l’enfant", a-t-il expliqué.
Au Japon, la garde partagée des enfants en cas de séparation des parents n’est pas reconnue aux yeux de la loi. Les autorités japonaises tolèrent souvent les enlèvements parentaux. Selon des associations locales, 150 000 enfants sont enlevés tous les ans au Japon.
L’action du trentenaire a libéré la parole de nombreux parents qui se trouvent dans la même situation que lui dans l’archipel. Plusieurs personnes venaient le soutenir quotidiennement et confiaient leurs propres histoires personnelles. Le 23 juillet, des conseillers du président français l’avaient déjà rencontré. Lors d’une rencontre avec le Premier ministre japonais, Yoshihide Suga.
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