Le Japon est ainsi le 13e pays touché par cette hépatite infantile d’origine inconnue.
Déjà détectée dans 12 pays, l’hépatite infantile d’origine inconnue a été signalée au Japon. Un cas a été constaté dans l’archipel nippon et l’enfant a été hospitalisé, a déclaré le ministre japonais de la Santé cité par Bloomberg. Le Japon devient donc le 13e pays touché par cette forme mystérieuse de la maladie. A la date du 21 avril, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a enregistré 169 cas, dont 114 au Royaume-Uni, le pays le plus touché. La France compte 2 cas. Pour l’instant, un décès a été enregistré et 17 greffes de foie ont été réalisées, rapporte 20 Minutes.
Dans un rapport publié samedi 23 avril, l’OMS a prévenu qu’il est "très probable que davantage de cas soient détectés avant que la cause ne puisse être confirmée". Pour tenter d’expliquer cette hépatite infantile d’origine inconnue, les scientifiques privilégient la thèse d’une infection par adénovirus. Ils n’écartent pas non plus un lien avec la Covid-19, mais mettent hors de cause le vaccin. "Des facteurs tels qu’une sensibilité accrue chez les jeunes enfants suite à un niveau de circulation plus faible de l’adénovirus pendant la pandémie de Covid-19, l’émergence potentielle d’un nouvel adénovirus, ainsi que la co-infection par le SRAS-CoV-2, doivent être étudiés plus avant", a indiqué l’OMS.
Cette hépatite infantile mystérieuse touche surtout les enfants âgés de cinq ans ou moins. Mais certains patients avaient jusqu’à 16 ans. La maladie se manifeste surtout par une gastro-entérite avec diarrhée et nausées, et parfois une jaunisse. L’OMS recommande ainsi un "lavage régulier des mains" et une bonne "hygiène respiratoire" pour limiter les risques.
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