Cette "maladie mangeuse de chair" se répand à un rythme sans précédent, avec des chiffres record de cas signalés en 2023.
Une infection bactérienne rare mais extrêmement grave, connue sous le nom de "maladie mangeuse de chair", se propage de manière alarmante au Japon. Les autorités sanitaires japonaises sont confrontées à une augmentation record du nombre de cas de cette infection tandis que la cause exacte demeure difficile à établir.
En 2023, le nombre de cas signalés de cette infection a atteint un niveau sans précédent, dépassant même le record établi en 2019, avec 941 cas confirmés. Les experts de la santé spéculent sur un lien potentiel entre cette augmentation et la levée des restrictions liées à la pandémie de coronavirus. Comme le Covid-19, cette infection streptococcique se propage par gouttelettes et par contact physique, ce qui facilite sa transmission.
Cette infection, connue sous le nom de "syndrome de choc toxique streptococcique (STSS)", peut être mortelle et présente un risque particulier pour les personnes de moins de 50 ans. Sur les 65 cas diagnostiqués chez des patients de moins de 50 ans entre juillet et décembre 2023, environ un tiers ont abouti à des décès.
La maladie est principalement causée par une bactérie appelée streptocoque du groupe A (SGA), responsable de diverses infections allant de l’angine streptococcique à des infections plus graves comme le syndrome de choc toxique. Cette bactérie, carnivore, provoque la nécrose des tissus et peut entraîner une défaillance viscérale si elle n’est pas traitée rapidement et efficacement.
Bien que les infections streptococciques soient souvent associées à des affections bénignes, il est important de prendre au sérieux tout symptôme d’infection, notamment si une plaie commence à s’enfler ou devient douloureuse, accompagnée de fièvre. Une attention particulière est recommandée, en particulier chez les enfants, pour prévenir les complications potentiellement graves de cette maladie.
Source : Actu.fr