L’ancien Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a eu la majorité à l’Assemblée avec ses alliés.
Après avoir obtenu la majorité avec ses alliés, Benjamin Netanyahou est de retour au pouvoir en Israël. Le journal 20 Minutes rapporte qu’ils ont remporté 64 mandats sur les 120 de la Knesset, soit trois de plus que le seuil de la majorité, selon la commission électorale.
Malgré son procès pour corruption, l’ancien Premier ministre a réussi son objectif avec ses alliés des partis ultra-orthodoxes et de la liste d’extrême droite "Sionisme religieux".
Yaïr Lapid, le Premier ministre sortant, a contacté son adversaire pour le féliciter de cette victoire. A noter qu’il a chassé B. Netanyahou du pouvoir l’année dernière après avoir instauré une coalition hétéroclite (droite, centre, gauche, arabe). "L’Etat d’Israël est au-dessus de toute considération politique. Je souhaite à Netanyahou de la réussite, pour le bien du peuple d’Israël et l’Etat d’Israël", a-t-il déclaré.
Dans un communiqué, son porte-parole a affirmé que M. Lapid a donné les instructions pour préparer une transition ordonnée.
Dans le détail, le "bloc de droite" de Netanyahou a obtenu 64 élus : 32 pour son parti le Likoud, 18 pour les deux partis orthodoxes et 14 pour l’extrême droite, un record !
Quant à la formation du centriste Lapid, Yesh Atid, elle a récolté 24 élus, le centre-droit Benny Gantz 12 députés, suivi de 10 élus pour deux autres formations et 5 pour le parti arabe Raam, pour un total de 51 élus.
Avec 4 000 voix près, la coalition de gauche a fait face à un faible résultat. Le parti Meretz aurait pourtant, pu obtenir les 3,25 % nécessaires pour entrer au Parlement avec quatre sièges d’emblée. Avant les élections, il a demandé au parti travailliste de former une alliance, en vain.
Les deux partis arabes, Hadash/Taal et Balad ont aussi décidé à la dernière minute de ne pas se présenter sur une même liste électorale, privant au total le camp anti-Netanyahou de nombreux sièges.
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