L’armée israélienne a admis dimanche que trois otages, dont un Franco-Israélien, ont "probablement" été tués par l’une de leurs frappes dans la bande de Gaza au mois de novembre. Cette frappe visait le commandant de la brigade nord du Hamas, mais Tsahal affirme ne pas avoir été informée de la présence d’otages dans la zone ciblée.
En novembre, trois otages ont été tués lors d’une frappe israélienne dans la bande de Gaza. Les corps d’Elya Tolédano et de deux autres personnes - Nick Beizer et Ron Sherman - ont été rapatriés le mois suivant, mais les circonstances exactes de leur décès faisaient l’objet d’une enquête. Dimanche, Tsahal a reconnu que ces otages ont "probablement" perdu la vie lors d’une attaque ciblant un commandant du Hamas.
Elya Tolédano, Nick Beizer et Ron Sherman étaient retenues dans un complexe souterrain où Ahmed Ghandour, un commandant de la brigade nord du mouvement islamiste palestiniens, opérait. L’armée israélienne a cependant affirmé qu’elle ignorait qu’il y avait des otages sur place au moment de sa frappe.
La guerre entre Israël et le Hamas a fait plusieurs victimes depuis le 7 octobre 2023. Parmi les 251 personnes enlevées par le mouvement terroriste, 97 sont encore détenues à Gaza. L’armée israélienne a, jusqu’à présent, déclaré la mort de 33 d’entre eux.
Les frappes militaires menées en représailles contre le Hamas ont entraîné un lourd bilan dans cette enclave palestinienne. D’après les autorités sanitaires locales, au moins 41 206 personnes ont perdu la vie depuis le début des hostilités. Ce conflit continue de causer des pertes humaines dans son sillage.
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