L’armée israélienne a affirmé dimanche avoir découvert la totalité des tunnels creusés par le Hezbollah libanais, ayant pour objectif de mener des infiltrations sur son sol.
Après six semaines d’opération anti-tunnels, le 6e tunnel, allant du Liban à Israël, a été découvert par l’armée israélienne samedi après-midi. L’entrée du tunnel a été localisée dans le village libanais de Ramyeh, à 800 m du territoire israélien. Il a été creusé à 55 m de profondeur, mais ne passe pas sous la frontière. D’après Israël, confirmant une information du Parisien, il devait servir au Hezbollah à tuer des soldats ou des civils israéliens, mais aussi à prendre une frange du territoire israélien en cas d’hostilités.
Le porte-parole des Forces de défense, le brigadier général Ronen Manelis, a pour sa part fait savoir que des marches ont été taillées et des rails posés afin de transporter des équipements. "Beaucoup de ressources ont été investies dans ce tunnel", a-t-il résumé. Il a ainsi affirmé que l’armée est en train d’œuvrer afin de le détruire, comme pour les cinq autres fin décembre.
Ronen Manelis a confirmé la reprise de la construction du mur frontalier avec le Liban depuis vendredi. Et pourtant, ce mur a fait polémique depuis le mois de mars 2018. En effet, des soldats israéliens et libanais ne sont séparés que de quelques mètres sur le chantier. Ce sont les Casques bleus de la Finul qui s’assurent que la situation ne vire pas au drame.
Beyrouth a toujours affirmé qu’une partie du mur était implantée sur son sol. L’ambassadrice libanaise auprès des Nations Unies, Amal Mudallali, a déjà déposé une plainte devant le Conseil de sécurité de l’ONU. À Beyrouth, des drones israéliens ont été aperçus.
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