Israël esquisse son premier plan pour l’après-guerre dans la bande de Gaza. Le ministre de la Défense, Yoav Gallant, avait présenté les grandes lignes d’une transition qui exclurait le Hamas.
Selon les détails du plan, les opérations militaires en cours dans la bande de Gaza se poursuivront jusqu’à ce que certaines conditions soient remplies. Celles-ci comprennent le "retour des otages", le "démantèlement des capacités militaires et de gouvernance du Hamas" et "l’élimination des menaces militaires dans la bande de Gaza", rapportent les médias français comme TF1Info. Ces préalables marqueraient la fin des combats et le début d’une phase de transition vers "le jour d’après."
Le ministre de la défense avait souligné que, dans le cadre de ce plan, il n’y aurait aucune "présence civile israélienne" dans la bande de Gaza. Au lieu de cela, il propose que des entités palestiniennes prennent en charge l’administration du territoire, à condition qu’elles ne manifestent aucune hostilité envers Israël. Cette perspective soulève cependant des questions délicates sur la nature de cette administration palestinienne et sur son acceptation par la population locale.
Les réactions au plan sont variées, avec des doutes exprimés par le Premier ministre de l’autorité palestinienne, Mohammed Shtayyeh. Ce dernier suggère qu’Israël pourrait créer sa propre administration civile sous l’autorité de son armée d’occupation. De plus, un sondage récent montre que la population palestinienne a peu confiance dans une administration dirigée par l’entité gouvernementale actuelle en Cisjordanie. Les divisions au sein du cabinet de guerre israélien sur la voie à suivre dans la bande de Gaza ajoutent une dimension d’incertitude quant à l’adoption et à la mise en œuvre du plan.
L’avenir de la bande de Gaza reste incertain, avec des enjeux complexes liés à la gouvernance, à la sécurité et à la coexistence pacifique. Les défis auxquels sera confrontée toute administration post-Hamas soulignent la nécessité d’une approche équilibrée pour répondre aux aspirations des populations locales tout en garantissant la sécurité régionale. La mise en œuvre de ce plan, si adopté, marquerait une étape cruciale dans la reconstruction de la vie quotidienne des habitants de la bande de Gaza.