Les discussions entre Israël et le Hamas sur un cessez-le-feu durable à Gaza se heurtent à de multiples obstacles. Les désaccords portent notamment sur les conditions du retrait israélien et la gestion de la bande de Gaza après le conflit.
Mercredi, Israël et le Hamas se sont mutuellement accusés de bloquer les négociations indirectes menées à Doha. Le Hamas a dénoncé de "nouvelles conditions" imposées par Israël, concernant notamment le retrait des troupes, les échanges de prisonniers et le retour des déplacés. Israël, de son côté, a reproché au Hamas de revenir sur des accords préalablement conclus, qualifiant ces actions de "nouveaux obstacles."
Depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, qui a causé la mort de plus de 1 200 Israéliens et conduit à l’enlèvement de 251 personnes, le conflit s’est intensifié. L’armée israélienne a riposté par une campagne militaire massive, ce qui a entraîné la mort de plus de 45 000 Palestiniens, majoritairement des civils, selon des sources des Nations unies. Actuellement, 96 otages israéliens restent détenus à Gaza, dont certains ont été déclarés morts.
Malgré l’intervention de médiateurs qatariens et égyptiens, aucun accord durable n’a été conclu depuis une trêve temporaire en novembre 2023. Les principaux points de désaccord incluent la nature du cessez-le-feu (temporaire ou permanent) et la gouvernance future de Gaza. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a récemment réaffirmé qu’il ne mettrait pas fin au conflit tant que le Hamas resterait au pouvoir dans la bande de Gaza.
Source : Lefigaro.fr