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Le gouvernement israélien a lancé un appel d’offres pour renouveler la flotte de véhicules destinés à ses hauts fonctionnaires.
La marque d’automobiles électriques, dirigée par Elon Musk, a été sollicitée pour y répondre, un choix appuyé par Benyamin Netanyahou.
Le Premier ministre israélien a confirmé l’information sur son compte X. Dans son post, il a rappelé toute son estime pour le milliardaire, qu’il considère comme un « grand ami d’Israël ».
Cette initiative intervient dans un contexte où Tesla rencontre des difficultés financières sur les marchés internationaux. Ce rapprochement entre l’entreprise et Israël pourrait ainsi s’inscrire dans une logique autant économique que diplomatique. En parallèle, Donald Trump, ancien président des États-Unis et allié de Netanyahou, a récemment loué du constructeur automobile. Il a confié l’achat d’un Modèle S. Un haut responsable israélien a insisté sur le caractère apolitique de cette démarche, précisant que le choix des véhicules repose uniquement sur leur qualité.
Le soutien du Premier ministre israélien envers Elon Musk ne date pas d’hier. En janvier 2024, après une controverse liée à un geste du patron de Tesla, il avait pris sa défense. Le dirigeant de l’Etat hébreu avait déclaré qu’il était injustement accusé. Il a également rappelé la visite de l’entrepreneur canadien en Israël après les attaques du 7 octobre 2023. Il a insisté sur son engagement en faveur du pays.
Dans plusieurs déclarations publiques, le président du parti Likoud a martelé le rôle du propriétaire de Tesla dans la défense d’Israël face aux menaces terroristes. De son côté, le riche homme d’affaires a certifié son soutien au Premier ministre, notamment lors d’une affaire de corruption dans laquelle Netanyahou est impliqué.
Si l’achat potentiel de Tesla par le gouvernement israélien semble répondre à des critères techniques, son contexte soulève des interrogations. La marque bénéficie d’un appui de poids dans les milieux politiques proches de Netanyahou, notamment aux États-Unis.