Le Premier ministre israélien est convoqué par le ministère de la Justice à l’ouverture de son procès, prévue le 17 mars 2020. L’annonce intervient alors que Benyamin Netanyahou est en pleine campagne en vue des élections législatives début mars.
Le ministère de la Justice d’Israël a annoncé, mardi 18 février, que le procès pour corruption de Benyamin Netanyahou commencera le 17 mars prochain, soit deux semaines après les élections législatives. D’après le quotidien 20 Minutes, le ministère a précisé dans un communiqué que la juge Rivka Friedman-Feldman, de la cour de Jérusalem, lira l’acte d’accusation en présence du chef du gouvernement.
Lors d’un rassemblement à Tel Aviv, avant les élections début mars, Benny Gantz, le principal rival de Benyamin Netanyahou, a indiqué que le Premier ministre israélien ne pourra plus s’acquitter de ses fonctions d’Etat après l’ouverture de son procès. "Le 17 mars, le procès commence et son mandat est terminé", a-t-il dit, selon les propos rapportés par le site Xinhua. M. Gantz juge, en effet, "inacceptable qu’un Premier ministre puisse en même temps diriger le pays et gérer trois dossiers judiciaires contre lui".
Le procureur général d’Israël, Avichai Mandelblit, avait formellement inculpé Benyamin Netanyahou pour corruption, malversation et abus de confiance dans trois affaires, le 21 novembre 2019. D’après la loi israélienne, tout ministre poursuivi pénalement doit démissionner de ses fonctions, mais cette mesure ne s’applique pas au chef du gouvernement. Mais même si M. Netanyahu peut rester à son poste, il ne jouit d’aucune immunité face à la justice.
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