La tension risque de monter encore plus après la nouvelle déclaration du Premier ministre de l’État hébreu. Le chef du gouvernement israélien a évoqué son intention de "rétablir la sécurité" à la frontière libanaise.
Une nouvelle escalade serait à craindre ? Après cet avertissement de Benjamin Netanyahu, ce 5 juin, tout laisse penser que la situation va être très tendue avec le Hezbollah libanais.
Actuellement, les deux parties sont déjà en proie à des échanges de tirs quotidiens. "Nous sommes prêts pour une opération très intense au nord. D’une manière ou d’une autre, nous allons y rétablir la sécurité" a averti le Premier ministre d’Israël lors de son passage à proximité de la frontière avec le Liban. Ces propos illustrent la gravité de la situation et font craindre une escalade majeure dans la région.
Les propos de Netanyahu sur une probable opération de grande envergure interviennent alors la guerre à Gaza se poursuit. D’un côté, les tensions avec le Hezbollah, allié du Hamas, s’intensifient.
Ses alliés d’extrême droite ont insisté pour réclamer une action urgence pour retrouver la sécurité dans cette partie du pays.
Vers une nouvelle guerre dévastatrice au Moyen-Orient ?
"Ils mettent le feu ici. Tous les bastions du Hezbollah devraient aussi brûler et être détruits. GUERRE" avait indiqué Itamar Ben-Gvir sur Telegram. Lundi, le nord d’Israël a essuyé une série d’attaques par des roquettes et des drones du Hezbollah, provoquant plusieurs incendies.
Bezalel Smotrich, un ministre israélien d’extrême droite, a appelé à une invasion du Liban et à l’expulsion de "centaines de milliers de Libanais" de la zone frontalière.
L’intensification des échanges de tirs et les frappes aériennes israéliennes en territoire libanais font planer le spectre d’un nouveau conflit.