Des attaques armées en banlieue de la métropole israélienne Tel-Aviv ont fait au moins cinq morts. C’est la troisième attaque en Israël en une semaine.
Selon les services de secours israéliens, cinq personnes ont été tuées, mardi 29 mars, dans des attaques armées, près de Tel-Aviv. La police a affirmé avoir abattu l’assaillant. A ce stade, l’attaque n’a pas été revendiquée.
Un homme, circulant en voiture, a ouvert le feu sur des passants, ont témoigné des résidents de Bnei Brak. "Nous avons malheureusement constaté la mort de cinq personnes", a déclaré le directeur de la Magen David Adom, l’équivalent israélien de la Croix-Rouge.
Les autorités israéliennes n’ont pas révélé l’identité de l’assaillant de cette nouvelle attaque. Cependant, des médias locaux ont indiqué qu’il s’agissait d’un Palestinien ayant passé quatre ans dans les prisons israéliennes. Il serait originaire de Yaabad, en Cisjordanie occupée.
Pour sa part, la police a annoncé se placer en alerte et en mode "contre-terrorisme". "Nous allons combattre le terrorisme d’une main de fer (...) Israël est confronté à une vague de terrorisme arabe meurtrière", a déclaré le Premier ministre israélien, Naftali Bennett.
Comme le relate Franceinfo, il s’agit de la troisième attaque en Israël en une semaine. Dimanche dernier, une fusillade revendiquée par le groupe Etat islamique (EI) a coûté la vie à deux policiers israéliens.
Le 22 mars dernier, une attaque au couteau a fait quatre Israéliens à Beersheva (sud d’Israël).
Dans un communiqué, le président palestinien a condamné les attaques contre des civils palestiniens et israéliens. Selon ses dires, ces meurtres ne font qu’aggraver la situation
Sur Twitter, le président français Emmanuel Macron a également condamné ces attentats meurtriers. "Mes pensées vont aux victimes et à leurs proches. Israël peut compter sur le soutien de la France et sur mon engagement total dans la lutte contre ce fléau", a-t-il ajouté. L’Allemagne a aussi réagi. "Tous ceux qui ont des responsabilités et de l’influence doivent condamner clairement ces actes de violence afin d’éviter une nouvelle escalade de la violence", a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères allemand.
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