Photo d'illustration Mohammed Dahman/AP/SIPA
L’Etat hébreu a accepté une proposition américaine visant à prolonger le cessez-le-feu dans la bande de Gaza durant le ramadan et la Pâque juive. Cette décision intervient alors que la première phase du cessez-le-feu arrive à son terme sans consensus sur la suite. L’objectif ? Gagner du temps pour négocier un accord durable.
Samedi 1ᵉʳ mars, le cabinet du Premier ministre Benjamin Netanyahou a annoncé qu’Israël a accepté une proposition américaine visant à prolonger la trêve à Gaza jusqu’au ramadan et la Pâque juive, prévue en avril. "Israël adopte le plan de l’envoyé du président américain Steve Witkoff pour un cessez-le-feu temporaire pour les périodes du ramadan et de Pessah", selon le communiqué du bureau de M. Netanyahou.
Steve Witkoff estime qu’un temps supplémentaire est nécessaire pour parvenir à un cessez-le-feu permanent. Selon le plan, la libération des otages se ferait en deux étapes : une moitié dès le début de la trêve, le reste à la fin si un accord durable est trouvé. Israël attend désormais la réaction du Hamas. L’État hébreu se dit prêt à négocier, à condition que son adversaire revoie sa position sur certains points clés.
Le prolongement de la trêve vise avant tout à créer un cadre favorable aux discussions. L’objectif est de rapprocher des positions aujourd’hui inconciliables. Le bureau de Benjamin Netanyahou estime que ce répit temporaire donnerait du temps pour avancer sur les points bloquants, mais l’issue reste incertaine. L’accord ne tiendrait que si le Hamas accepte les nouvelles conditions.
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