Ces personnes ont perdu la vie lors de la répression de manifestations par les forces de sécurité à Zahedan, dans le sud-est de l’Iran, la semaine dernière. L’ONG Iran Human Rights dénonce "des crimes contre l’humanité".
Une adolescente de 15 ans, appartenant à la minorité sunnite baloutche, a été récemment violée par un chef de police de la ville portuaire de Chabahar (Iran). Ce cas a déclenché un mouvement de protestation à Zahedan, ville de la province du Sistan-Baloutchista, vendredi après les prières.
La répression des forces de l’ordre a provoqué la mort d’au moins 63 personnes, a affirmé mardi l’Iran Human Rights. Dans son communiqué, l’ONG considère ces "meurtres" comme "des crimes contre l’humanité".
Les images partagées sur les réseaux sociaux montraient des cadavres ensanglantés et des hôpitaux saturés "La communauté internationale a le devoir d’enquêter et d’empêcher que d’autres crimes ne soient commis par Téhéran", selon le directeur de l’IHR, Mahmood Amiry-Moghaddam.
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