Dimanche 6 août, un groupe de défense des droits humains a rapporté que dans une prison en Iran, une détenue kurde a pris une mesure extrême en cousant sa bouche, entamant ainsi une grève de la faim. Cette action vise à protester contre le refus de lui accorder une permission de sortie.
Soheila Mohammadi, incarcérée depuis trois ans dans la prison de la ville d’Ourmia, dans le nord-ouest de l’Iran, a récemment attiré l’attention en cousant sa bouche, selon l’ONG Hengaw basée en Norvège. Arrêtée en 2020, elle a été condamnée à cinq ans de prison pour son affiliation présumée au groupe armé PJAK, qui prône l’autodétermination de la minorité kurde en Iran. Le PJAK est lié au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), considéré comme "terroriste" par la Turquie et l’Union européenne.
D’après Hengaw, un groupe de défense des droits des Kurdes d’Iran, Soheila Mohammadi n’a pas été autorisée à rencontrer le procureur régional pour solliciter une permission de sortie. Elle est mère d’un enfant et avait tenté de se suicider plus tôt cette année en se poignardant dans la poitrine, mais a été secourue par des codétenues, rapporte Le Figaro et d’autres médias français.
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