Cet homme est reconnu coupable de plusieurs viols. La justice iranienne a opté pour la peine capitale.
En 2020, au moins 20 femmes ont dénoncé sur les réseaux sociaux Keyvan Emamverdi d’avoir mis de la drogue dans leurs boissons pour ensuite les violer. Il s’agit d’un ancien propriétaire d’une librairie dans le centre estudiantin et intellectuel de Téhéran, la capitale iranienne.
La police avait appelé ces femmes à porter anonymement plainte. La vice-présidente iranienne chargée des Femmes et de la Famille, Massoumeh Ebtekar, a encouragé les femmes à dénoncer les agressions sexuelles.
La justice iranienne a condamné Keyvan Emamverdi à la peine capitale. Il a été reconnu coupable de viols. Cet homme a également déclenché le mouvement #Metoo dans le pays, il y a deux ans. Sur les réseaux sociaux, cette affaire a déclenché plusieurs témoignages de victimes de harcèlement et d’agressions sexuelles.
"La plainte de mes clientes porte sur le viol et la justice a condamné Emamverdi pour corruption sur terre, l’une des plus graves accusations en Iran", a précisé l’avocate de cinq des plaignantes, Me Shima Ghousheh.
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