Après avoir ignoré les appels internationaux, Téhéran a affirmé ce lundi 22 juillet que la saisie du pétrolier britannique était une mesure "légale" et "nécessaire".
Vendredi 19 juillet, deux navires ont été confisqués par les Gardiens de la Révolution iraniens. Ces derniers ont ordonné à un pétrolier britannique, le Stena Impero, et un battant pavillon libérien, le MV Mesdar d’arraisonner. Les autorités iraniennes ont ainsi annoncé que "les deux navires ont été saisis pour ’non-respect du code maritime international’".
Cette saisie de Stena Impero est survenue quelques heures après la décision de la Cour suprême de Gibraltar de prolonger de 30 jours l’immobilisation du pétrolier iranien Grace 1.
Après avoir pris cette décision, les réactions des autres pays ne se faisaient pas attendre. Dans un communiqué, le ministre britannique des Affaires étrangères, Jeremy Hunt, a fait part de sa préoccupation concernant cette affaire. Le lendemain (samedi 20 juillet), l’Allemagne, la France, l’Union européenne, l’OTAN et Oman ont également sommé Téhéran de relâcher le Stena Impero, selon le magazine L’Express.
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Mais l’Iran a ignoré tous ces appels internationaux, selon le journal Le Figaro. Lundi 22 juillet, le porte-parole du gouvernement iranien, Ali Rabii, a affirmé que la saisie du pétrolier battant pavillon britannique par l’Iran répondait à une "mesure légale". Durant une conférence de presse à Téhéran, il a poursuivi que l’arraisonnement du Stena Impero était légale et nécessaire pour "assurer la sécurité régionale".
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